jeudi 24 novembre 2011

Mais que c'est meugnon...

Sérieusement, rien que pour le nom on achète nan ?


Ils sont-y pas mignons les Américians quand même...

lundi 21 novembre 2011

Démocratie vs. Pouvoir au peuple

Ces derniers temps, on peut se demander si le mot démocratie vaut bien son nom.

On donne beaucoup de leçons de morale en ce moment aux différents dictateurs de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ils le méritent bien : massacrer son peuple n'a jamais été très correct.... ... ... euh non... jusqu'au XXe siècle, en fait, c'était tout à fait correct.

Mais bon, passons... quand même, on en conviendra il ne faut plus massacrer son peuple. La solution à une guerre civile, c'est aujourd'hui de parlementer avec les deux camps et d'essayer de trouver une solution commune. Car personne ne fait le mal volontairement. Et que, dans une démocratie, le peuple a raison... Euh non, ça c'est qu'on aimerait qu'il soit vrai, mais citons le gouvernement actuel "Ce n'est pas la rue qui gouverne".

Rah mais quand bien même on ne gouvernerait pas, on élit et on a le droit de regard sur la politique du pays. La France est une République, et non une démocratie, c'est vrai. Mais son fonctionnement, ses institutions, et les recours possibles, certes bien que moins nombreux que dans le pays du libre et du brave, en font dans les faits une République sous contrôle bienveillant du peuple. Sarkozy est à 30% dans les sondages mais on tolère encore (par flemme de sortir dans la rue et parce qu'il a, tout de même, été démocratiquement élu et qu'on se doit de respecter ce choix si stupide eut-il été) qu'il fasse encore quelques mois de mandat avant d'être remercié.

Et donc ce qui se passe dans les pseudos républiques/démocraties egyptienne, syrienne, iranienne a été, est et sera toujours une honte. Pour autant, je pense que dans la forme, nous n'avons pas de leçons à donner. Qu'on s'entende, je discute ici de la forme non du fond : je ne cautionnerai jamais ni ne fermerai les yeux sur les massacres qui me sont contés tous les jours dans les pages du Monde.fr. Et les drames causé par des flashballs et tazers, en France ou aux US, ne sont pas comparables aux violences qui se déroulent en ce moment au Moyen-Orient. Mais dans la forme, les démocratie occidentales font la même chose : elle s'oppose le plus violemment dont elles soient capables à toute protestation populaire.

Pour fixer mes propos, prenons l'exemple de Occupy Wall Street. C'est un mouvement assez hétéroclite, tendance hippie, moins porté sur la construction d'un nouveau système que sur la destruction de l'ancien. En plus, c'est un mouvement spontané, auto-entretenu, qui a parmi ses têtes de file le mouvement Anonymous. C'est donc dire la difficulté de raisonner avec une telle mobilisation. Néanmoins, ils fédèrent un sentiment présent beaucoup plus d'Américains qu'on ne le pense. Rappelons-le, avant d'être le pays des sharks, l'Amérique est aussi le pays de la liberté : je fais ce que je veux de ce que j'ai gagné à la sueur de mon front. Et quand on renfloue les banques avec leurs impôts, puis qu'on leur explique que pour satisfaire ces mêmes banques on va diminuer le peu de sécurité sociale qui existe, les Américains sont au bord de l'apoplexie.



Que voit-on se passer pour Occupy Wall Street ? Gaz lacrymogène, flashball et la police finit par disperser les manifestants après quelques semaines de camping dans un parc. Certes l'occupation était "illégale" -- un point technique bien arrangeant pour les autorités New-Yorkaises -- mais n'était-on pas censé "écouter les protestataires" plutôt que de les virer à coup de matraque ? Bien entendu, la France aurait surement fait mieux elle, nul doute hein, cf. les affrontements musclés qui ont pu avoir lieu depuis l'avènement de Nicolas Ier, et même avant.

Est-ce parce que nos gouvernements sont mauvais ? Certes... mais je pense plutôt que c'est une tendance naturelle de tout forme de pouvoir autoritaire ou démocratique : aucune ne tolère plus de protestation qu'elle ne l'autorise, aucune ne tolère plus de désordre que ce qui est légal. Toute révolution met finalement en place un gouvernement qui empêchera la suivante.

La légère nuance des démocraties modernes -- celles dignes de ce nom -- est qu'elles ne tirent plus au fusil sur la foule. Donc tâchons de bien montrer la poutre qui est dans l'oeil de nos voisins, oui. Mais sachons également retirer la paille qui est dans le nôtre.

dimanche 20 novembre 2011

Suroptimisme vs. Résignation

Le bonus du dimanche !

Juste une petite réflexion que je me faisais en lisant un article (merci Ben pour le lien). Cet article démonte le dernier livre optimiste sur l'avenir du monde : Les trente glorieuses sont devant nous. Ecrit par des gens apparemment très intelligents diplômés, cet ouvrage nous expliquerait comment renouer avec la croissance. Que les trentes glorieuses sont devant nous etc.

L'article montre du doigt quelques erreurs de jugement manifestes des auteures, la principale étant qu'apparemment les auteures jugeraient que les trentes glorieuses, c'était bien : effectivement il suffit de regarder du côté de la croissance, c'est excellent. Si on regarde ailleurs, ça l'est un peu moins tout de suite. D'ailleurs si l'on revenait aux trentes glorieuses, je propose aux femmes de laisser leur boulot aux hommes, et également de ne pas s'inscrire chez Pole Emploi et  : je suis sûr qu'on combattra même le taux de chômage ainsi ! L'époque des trentes glorieuses, ça a du bon finalement...

Trêve de plaisanterie. Effectivement, ainsi décrit par l'article que je viens de lire, le livre parait tenir un propos relativement stupide. Non les Trentes Glorieuses ne sont pas devant nous, car les conditions sociales, démographiques, énergétiques et géopolitiques n'ont absolument rien à voir. C'est aussi stupide que de dire que la Révolution Industrielle est devant nous. Non, elle est derrière, elle aussi. Vouloir y revenir c'est faire preuve de ce que la droite critique comme "l'aveuglement de la gauche face aux réalités". Et apparemment, certaines leur donneraient raison.

Mais le livre... ne dit pas tout à fait ça. Le titre est très très très mal choisi et effectivement, et certaines thèses défendues me semblent singulièrement ignorante des réalités (je ne suis pas certain qu'il faille investir dans l'industrie aéronautique de masse par exemple, pas besoin d'avoir fait Supaéro ni le DESIA pour se poser des questions sur son avenir). Mais l'article qui le descend s'incrit dans la pure tendance actuelle du mouvement écolo en France : faire déprimer les gens. Même si au fond, ils portent un autre espoir.

Car il me semble qu'aujourd'hui les courants de pensées à gauche et chez les écolos se balancent sur un fil, et tombent chez chacun dans un excès ou dans un autre. D'un côté, on a la gauche "réaliste" qui, je ne le crains, va finalement faire une politique très centriste, et qui ne sauvera donc pas le pays. Ça évitera ceci dit de l'enfoncer autant que ne le font nos amis du gouvernement actuel mais bon c'est quand même pas la joie... Et de l'autre les écolos, qui disent "on va tout arrêter ici et maintenant, le nucléaire on le remplace par du charbon, et nous devons tous nous résigner -- dans la joie néanmoins ! -- à nous déplacer à vélo quand on veut aller en vacances". Oui j'exagère, mais elles n'en sont pas si loin dans les propos qu'ils (elles) tiennent. J'espère que ça pense différement dans les thinktanks.

Certes la croissance par l'énergie c'est mort. Un m, un o, un r, un t, mort. Oui, il faut arrêter de prendre sa voiture pour un oui ou pour un non. Oui, le nucléaire doit coûter plus cher pour être plus sûr. Oui, il faut progressivement remplacer toute source d'énergie fossile par une source d'énergie renouvelable sans émission de GES et donc payer plus cher son électricité. Mais oui, il faut payer ses dettes et tenir compte, malgré leur stupidité manifeste, du AAA des agences de notation car on est toujours en faute de ne pas pouvoir rembourser un prêt contracté. Oui, il faut arrêter les conneries et donc arrêter de soutenir un endettement croissant, afin de ne pas se trouver soumis à des choix politiques choisis par ses banquiers!

Maintenant entre intégrisme écologiste et intégrisme libéral-capitaliste, je veux croire qu'il existe une voie politique possible. Une voie, ou plutôt une voix qui ne dit pas que devant nous ça va être les Trentes Glorieuses. Une voix qui ne dit pas que devant nous, il faut revenir au début du XXe siècle non plus et s'éclairer à la chandelle.

Une voix qui en améliorant l'égalité, tire mécaniquement ET temporairement la croissance vers le haut pour nous donner une bulle d'oxygène financière (dont nous avons besoin), puis qui taxe progressivement de plus en plus la consommation d'énergie et de ressource (mais ce de façon socialement responsable aussi, les premiers litres d'eau n'ont pas le même usage que ceux pour remplir sa piscine olympique personnelle, les familles doivent pouvoir s'éclairer, mais il serait bien d'éteindre la lumière des toilettes après y avoir fait son oeuvre), et qui redistribue dans l'éducation, l'industrie de pointe et dans l'autosuffisance énergétique. La croissance sans augmentation d'énergie j'y crois. Mais après tout je ne suis pas économiste...

Pendant ce temps, à Matignon, on s'attaque au vrai problème de la France : les fraudes sociales.

...



jeudi 17 novembre 2011

Engagez-vous ! qu'ils disaient

Hier j'ai eu la surprise de recevoir une gentille petite lettre du gouvernement américain, à mon nom, avec toutes mes informations officielles (entre autres numéro de visa, de I-94 etc.) m'informant que j'étais désormais... conscrit de l'Armée des Etats-Unis d'Amérique !

Rengagez-vous qu'ils disaient !

Je me documente donc en ce moment même sur la Syrie, son histoire, ses traditions, etc.

mardi 15 novembre 2011

Il descend de la montagne

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, un tonnerre d'applaudissement pour le héros de Boulder : M. le coureur anonyme. En fait il est pas anonyme, c'est juste que mon cerveau n'a pas jugé nécessaire de retenir son nom. Je le croise tout les matins sur Folsom en montant vers l'Engineering Center - l'occasion de contempler son air crispé, traduisant surement l'effort, mais qui, tel qu'il est positionné, me fait davantage penser à un chercheur fuyant l'Université à toutes jambes.

"Fuyez pauvres fous, là-haut ils nous font diagonaliser des matrices 5x5 à la main!"

D'habitude, il a l'air tarte. Ce jour-ci, je ne sais si c'est à cause de son nouveau calot et son boa, mais il avait vraiment une tête de vainqueur.

samedi 12 novembre 2011

Un côté martien

C'est le bonus du samedi !

Je viens de commencer Mars la Rouge. En fouillant dans mes photos, je suis tombé sur ça :



Sans ce Ciel qui se penserait encore sur Terre ?

jeudi 10 novembre 2011

Rien à voir avec les All Blacks

Aujourd'hui je fais dans la photographie d'art et essai. Un brin kleinquant d'ailleurs. Je vous propose donc Monochrome avec toit.




...en même temps, y'a pas de nuage, qu'est-ce que j'y peux moi...

mardi 8 novembre 2011

Cherchez l'intrus

Parmi la liste des comportements interdits et objets dangereux ci-dessous (devant le stade Folsom), saurez-vous trouver l'intrus ?


Maintenant sauriez-vous expliquer pourquoi ?

mardi 1 novembre 2011

Meet Sacha

Cela fait longtemps que j'en parle, je le fais aujourd'hui. Je vous présente donc Sacha:

"Hèèè, zis iseh maï scooootère, Saaaacha."

Un côté bison avec la tête toute couverte de neige... Sacha c'est donc mon scooter. C'est un 49.9cc, qui fait du 90 miles par gallon, et va tout de même à 45mph - avec le vent dans le dos. Et surtout il fait ce délicieux petit bruit caractéristique de la prétrolette.

C'est pas la Godzymobile, mais il a déjà quelques fans ici à Boulder...