mardi 30 août 2011

Pasadena 2

Les palmiers, y'en a vraiment partout à Pasadena. Roulez sur la moindre route et vous vous croyez dans un film Hollywoodien.


Californiaaaaaaa

Billet un peu cheap. Mais nous sommes ici en période de rush pour cause de "preliminary exams". Crunch time.

mardi 23 août 2011

Pasadena

Californiaaaaaaaaaaaaa!


A moi les rues bordées de palm trees, la conduite à la toulousaine et la bise a la french!

Je suis en ce moment à Pasadena, avec une tripotée de hauts pontes de la recherche sur astéroide. Je ne citerai par exemple que Kawaguchi-san qui m'a proposé, voilà quelques minutes, d'aller me meuler au saké dans un bar coréen. Bon, bien sûr personne ne connait ce nom, mais c'est un peu notre Neil Armstrong à nous les fans d'astéroïde...

Entre deux croissants et trois cochons rotis, je visite le campus de Caltech. Qui est tout sauf un campus ! La photo de la semaine a été prise dans le jardin d'un de leurs bâtiments de cours. Parterres plantés, à l'ombre des arbres, sur des tables de picnic estival, on aperçoit de temps à autres des élèves qui finissent leurs devoirs. Au fond, un grand bassin nous sépare du Wedding Cake, grand bâtiment rond en forme de gateau de mariage, lieu des réceptions et des célébrations pour les caltechiens.

Ceci étant, le campus laisse un peu perplexe : pas de style architectural défini, pas de ligne d'horizon (toujours un putain d'arbre qui t'empêche de voir au delà de 10m, c'est une jungle cet endroit!), et surtout c'est assez... petit. Quand on est habitué à CU Boulder.

Faudrait que je refasse un tour à Supaéro moi un de ces quatre. Juste pour voir.

jeudi 18 août 2011

Buffalo ! Le retour...

Après la photo qui se voulait classe, voilà une photo de buffalo plus intéressante sans doute...

Nous étions tranquillement à rouler sur la route quand soudain nous avons aperçu un bouchon. Un bouchon, au Yellowstone, cela ne veut dire qu'une seule chose: "wildlife!!!". Nous avons vite compris qu'il s'agissait d'un troupeau de bison bison. Nous avons donc entrepris en train de photographier les bestiaux, du côté droit de la voiture. Ils étaient TRES près, peut-être 5 ou 6 mètres, malheureusement un arbre cachait le plus gros spécimen. On me demande donc de reculer pour pouvoir photographier la bête. Aucune voiture derrière donc je recule très lentement, plus attentif à la bête à ma droite qu'au plaintif "Simon arrête, on a assez reculé là" que l'on me chuchote depuis l'arrière de la voiture.

Comme la remarque se fait répéter, chaque instant plus pressante et moins assurée, je décide de regarder une nouvelle fois dans... la caméra de recul que possède notre Chrysler 300. Je crois que la photo se suffit à elle-même.

"Simooooon..."
La bête dégagea la route puis contourna lentement la voiture. Entre les sourds beuglements de ses congénères, il approcha la tête de la vitre arrière droite de la voiture. Au milieu de l'épaisse toison, il y avait un oeil qui regardait.
L'oeil voyait Maman.
Maman reconnut le bison.

mardi 16 août 2011

Buffalo !

Le buffalo ou bison (de son nom latin bison bison) est un bovidé. Qui dit bovidé dit stupide et pas très mignon. Mais avec sa toison, ses cornes et son côté sauvage, le buffalo intrigue tout de même. Regarder une vache dans un champ n'est pas la plus grande des expériences de safari, mais observer un bison semble déjà plus intéressant.




11 mois de l'année, un bison se révèle aussi gonflant qu'une vache : il broute et puis il ne fait rien d'autre car vu la dose de bouffe qu'il doit s'envoyer par jour pour ne pas mourir, il ne lui reste que peu de temps à philosopher et faire du social.

Mais en fin Juillet, début Août, c'est la saison des mamours ! Le bison mâle, toujours stupide, et toujours aussi broutant, devient alors agressif puisqu'il veut draguer/protéger/se taper sa femelle. Approcher le buffalo à ce moment de l'année est donc suicidaire. Et personne n'en a vraiment envie une fois qu'il s'est mis à grogner. Imaginez donc un meuuuuh de vache, mais descendu de 2 octaves, rauque, et un peu plus monocorde. Quand on ne connait pas, on pourrait y reconnaitre plutôt le grondement d'un grand prédateur, type ursidours.

Sachant que les mâles pèsent environ 1 tonne, quand vous entendez ce bruit et que vous êtes hors de votre voiture... vous ne vous sentez pas très rassurés.

samedi 13 août 2011

Le Vieux Loyal

Nous venons tout juste de visiter le Yellowstone. National Park depuis plus d'un siècle, il contient entre autres des merveilles géologiques, qui ont toutes malheureusement le mauvais goût de sentir l'oeuf pourri -- souffre oblige. La plus célèbre de ses merveilles est sans aucun doute le "Old Faithful". Le jour où il s'arrêtera de cracher, le Park devra faire de la pub, pour ne pas dépérir! Beaucoup de touristes ne viennent dans le parc que pour cette attraction...

Photo garantie non-photoshopée

Et ils sont fort peu malins, car force est de le constater : il y a bien d'autres splendeurs ici. Si l'Old Faithful a su séduire les foules, il y a une palanquée de geysers qui peuvent prendre la relève, sans parler des impressionnants torrents de boue brûlante qui rugissent hors de gueules de calcaire tels ces bêtes fantastiques que content les légendes.

Car, si l'on a beau comprendre les mécanismes physiques à l'origine de ces phénomènes, une part de nous-mêmes reste persuadée que sous les geysers... il y a bien une créature surnaturelle que l'on n'aimerait pas rencontrer.

PS : trouver du réseau dans cet endroit c'est pas tous les jours facile... d'où le léger retard de ce billet.

PPS : attendez-vous à ce que le Yellowstone devienne mon marronier ! Entre les paysages et la wildlife, je peux tenir 1 an !

mardi 9 août 2011

Le Wyoming

En se baladant dans le Wyoming, on constate surtout une chose: y'a vraiment pas grand monde! Ici, là vie s'écoule à un tempo "piu lento" et souvent même "rubato". Comme on le sent. L'observateur civilisé hésite entre "mais si je vivais ici je me tirerais une balle!" et "que la vie doit être simple et agréable!".

Et dans cette contrée qui se trouve, par endroit, hors du temps on croise des cerfs, des chevaux, des cowboys, des Porsche et des... trucks de 1949, parfaitement normaux dans ces paysages!

La voiture de "Jim". Au moins du 45 litres aux 100 km.

(vous excuserez la prose un peu sèche de ce billet mais écrire un article sur un smartphone, c'est pas évident... :p)

jeudi 4 août 2011

Et galèèèèèère...

Ce post est à visionner avec ceci en fond sonore : cliquez-moi.

Mes parents sont en ce moment même coincés à Denver... dans l'avion... sur le tarmac... parce que rejoindre le Hub pour les faire descendre serait trop dangereux : la tempête se déchaine sur les plaines du Colorado. Moi, dans tout ça, je suis un peu blasé ; cela fait un mois que nous avons tous les jours (pour être honnête on doit en être à 25j/30) un orage bien sympa sur le coup de 17h ou 18h. Vu de chez moi ça donne ça :



Assez souvent, on a, au plus fort de l'orage, un impact de foudre toutes les 3 secondes. Ces ionisations aériennes sont d'ailleurs tellement rapprochés que, appuyé par un écho sur les Flatirons, c'est un roulement de tonnerre permanent qui accompagne la tempête. Sur cette photo, j'aimerais préciser que les flaques que vous voyez au bord de la passerelle ne sont pas une facétie de l'ingénieur qui aurait décidé de façonner un creux à cet endroit. Non, c'est bien une flaque "dynamique", un lac formant à son aval une cascade et alimenté par ces cataractes célestes que la météo appelle, pudiquement, "heavy showers".

Je souhaite bonne chance à mon papa et à ma manman... Au moins, comme ça, ils comprennent ce que j'ai vécu lors de mon arrivée à Boulder, il y a de ça... 1 an... déjà...

Muhahahahahahahahahahaha !!!

mardi 2 août 2011

Habiter près des montagnes a ses avantages, notamment de magnifiques couchers de soleil.

- Le Soleil est orange ce soir, le sang a dû...
*SHBAM*
- Mais euh!

Chaque soir a sa particularité. Tantôt, ce sont des teintes rouges et roses qui embrasent le ciel vespéral. Tantôt, c'est une chappe jaune qui se referme sur Boulder : les couleurs paraissent alors iréelles, comme tirées d'un vieux film, filtrées façon sépia et passées de plusieurs dizaine d'années. Plus rare, c'est parfois un ciel bleu azuré vidé de tous les moutons de l'après-midi qui fait soudain place une la nuit noire, comme si justement celle-ci venait de tomber sur les Flatirons.

C'est toujours un moment attendu, car outre le spectacle visuel... cela signifie qu'enfin la température va baisser!

PS : ouf, juste à temps!